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Création d'un plafond à caissons - fixation de l'ossature
Après les réflexions et l'élaboration des plans, place au concret !!! Voilà, mon bois pour le plafond à caissons est arrivé, d'après les mesures que j'ai indiquées. Ca n'a l'air de rien, n'est-ce pas, ce pauvre contreplaqué en sapin? Mais attendez un peu ;-)J'ai de la chance, le bois est beau, sans noeuds sur les plus beaux côtés. En effet, je ne voulais pas du bois noueux, ça aurait trop donné style chalet. Je voulais un beau bois lisse, aux dessins doux, comme du chêne.Pose du premier "coffrage" de poutre. Celui-ci est facile, car il s'agit de clouer le contreplaqué directement sur cette poutre, qui est également la plus petite.Ici, ça se corse légèrement : imaginez moi, 1m56, debout sur l'escabeau, le plafond à 2m60, portant une planche de 33 cm de largeur pour 2 mètres de longueur, devoir la maintenir d'une main, qui tient en même temps le clou que l'autre martèle. C'est vraiment de la haute voltige de précision !Comme je l'avais indiqué sur mes plans, l'espacement entre les poutres et les largeurs de celles-ci ne sont pas identiques. Je dois donc compenser ces écarts avec le coffrage. Ici, on voit qu'il effleure la poutre à droite, tandis qu'il la dépasse fortement sur la gauche. La poutre elle-même n'est pas lisse, il faut constamment vérifier avec le niveau à bulles et l'équerre. Mais la nature de ce terrain fait qu'il y a quand même des imprécisions.Je vérifie que la largeur est bonne : il faut que les plaques de plafond puissent s'encastrer facilement :Voici maintenant la préparation des "poutres transversales" :Ici aussi, la planche de droite n'effleure pas la poutre, pour des raisons de symétrie. Cette planche est fixée à l'aide d'équerres. Mais le plafond n'est pas droit partout, ce qui complique encore les choses ! C'est à ce stade-là que je me suis aperçue d'un autre handicap : les poutres ne sont elles-mêmes pas parfaitement rectangulaires. Regardez celle de droite, elle est large en haut de l'image, et s'affine contre la fenêtre. Il ne s'agit pas que d'un effet de la photo. Il est donc possible de savoir dans quel sens l'arbre poussait !Et c'est à ce moment-là que, pleine d'entrain, ma visseuse tombe en panne de batteries. Malheur ! J'essaie un moment le tournevis, mais c'est vraiment trop dur (je plains au passage nos ancêtres qui n'avaient que ça). Bon, tant pis, je profite du chargement de la batterie pour me concocter une fricassée de chanterelles avec de la purée de pommes de terre (maison, bien sûr !).Misère, comme la nuit tombe vite désormais ! Une fois la batterie chargée, il fait déjà nuit ! Et c'est justement le pire moment pour réorienter la gaine électrique du lustre ! En effet, le point d'accrochage ne sera plus du tout au même endroit, afin de respecter la symétrie par rapport aux caissons :Aaah, voilà qui commence à prendre forme ! Je dois malheureusement m'arrêter, car je n'ai plus d'équerres ! En même temps, il est 23 heures...Et ce matin, le résultat avec les plaques insérées dans les caissons ! Il y a des inexactitudes à certains endroits (pas étonnant, avec une telle base comme point de départ !), mais un profilé décoratif en bois viendra les camoufler... avant la phase de teinture et vernis !Allez, une photo pour rire ! Non mais regardez-moi cet avant-bras ! Saupoudré d'épices à barbecue, on dirait un pilon de poulet ! Et mon poignet gauche... quelle poigne, c'est le cas de le dire ! Mouais, pas très féminin tout ça...Et le lendemain...
Le plafond a encore avancé ! Je pourrai bientôt installer les moulures en bois (qui gommeront un peu les irrégularités et les jointures des planches) et vernir l'ensemble !
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