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Le cas complexe du plafond
Pour mon malheur, après avoir cassé le mur, j'ai la confirmation d'une crainte que j'avais dès le début : les plafonds et les sols ne sont pas au même niveau! Pour le sol on verra plus tard, mais pour les plafonds, il faut que j'en rabaisse un d'environ 4 centimètres. Je n'ai aucune espèce d'idée de comment on fabrique un plafond, alors je décide de copier la méthode employée pour celui qui est le plus bas : un cadre en bois et des panneaux de pavatex fixés dessus. C'est parti!
Grâce à ce super pied de biche offert pour mon anniversaire par ma meilleure amie, j'enlève le plafond le plus haut, à savoir celui en plâtre. C'est une catastrophe à chaque fois que j'y touche, car une souris y a élu domicile et j'ai des crises d'asthme épouvantables à cause des rongeurs. Et ces petits masques de protection blancs ne sont pas très utiles... J'y vais donc petit à petit et toutes fenêtres ouvertes (j'ai eu la chance, à cette occasion, d'apercevoir la mignonne souris brune, locataire imprévue qui rend mes chats fous quand ils l'entendent courir sous le plafond).
La souris doit se demander ce qui se passe!Ici on voit nettement la différence de hauteur entre les deux plafonds, sur la droite.Un essai laborieux et infructueux pour élever une plaque de pavatex au plafondVoilà, grâce à ce lève-plaque acheté sur Ricardo.ch en Allemagne, c'est nettement plus facile! Le pavatex étant une matière extrêmement dure, je ne peux pas visser la plaque simplement au cadre de bois que j'ai fixé sur les poutres. Il faut d'abord fraiser des trous dans la plaque, à l'aide d'une défonceuse, pour que les têtes de vis ne soient pas apparentes. Dans le doute, je leur applique aussi une couche d'antirouille, car le métal pourrait réagir avec la peinture (j'ai eu le cas pour des clous, alors on apprend de ses erreurs!).Quand j'y repense, je ne sais pas comment ces astuces me viennent à l'esprit... je n'ai jamais fait ça de ma vie. Il faut croire que j'ai "la bricole dans le sang".Gauche : pavatex posé. Droite : ancien plafond de plâtre, d'ailleurs tout fissuré.Qui dit "réunification de deux pièces" dit aussi "repenser les points électriques". Si j'avais laissé en l'état, le lustre auraité été complètement décalé par rapport au milieu de la nouvelle pièce (voir plus haut). J'ai donc décidé d'ajouter un deuxième emplacement pour fixer un deuxième lustre. C'est l'électricien qui s'en est chargé, car il ne faut pas rigoler avec l'électricité! C'est la seule chose que je ne fasse pas moi-même.La besogne la plus inintéressante et la plus fatiguante : faire les joints entre les plaques (avec du calicot pour que le plâtre ne se fissure pas). Plâtrer, calicotter, poncer, plâtrer, poncer... jusqu'à un résultat lisse. Un supplice pour les bras!
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